Se convertir à la Vie !

5 décembre 2010, 2ème dimanche de l’Avent A Mt 3, 1-12 /

Lors du dernier dimanche de l’année liturgique, nous faisions écho à une interrogation fondamentale : qui règne sur nos vies ? Et nous évoquions les despotes extérieurs et intérieurs rôdant alentour, ainsi que l’autre voie possible, celle d’un roi libérateur. La page d’évangile qui nous est proposée pour ce dimanche nous permet de faire un pas de plus : après la prise de conscience, comment mettre en œuvre notre véritable désir, celui d’une allégeance libératrice à un maître intérieur voulant notre liberté et notre bonheur ? « Convertissez-vous », proclame le Baptiste : convertissez-vous à la Foi, convertissez-vous à l’Espérance et convertissez-vous à l’Amour !

Convertissez-vous à la Foi !

Cela peut paraître bizarre, non ? On a la foi, ou on ne l’a pas, dit-on habituellement… Elle nous est donnée ou pas… Peut-on s’échauffer intérieurement en disant je veux croire, je veux croire, je veux croire ?… Précisons ! Le Baptiste nous dit : « Convertissez-vous : le Règne de Dieu s’est approché. » (Mt 3,2) Il ne nous demande pas de nous convertir à l’existence de l’au-delà, à l’existence d’un Dieu lointain, mais de changer notre regard sur le monde pour y déceler un projet, un mouvement de Vie en train de se réaliser, en nous et autour de nous. Ne pouvons-nous pas tous, en effet, consentir à reconnaître que nous avons reçu la Vie d’un « ailleurs », pas seulement de nos parents ; que la Vie en l’être humain est puissante ; que l’humanité chemine dans la Vie depuis des millénaires malgré toutes les affres de l’histoire ? Ne peut-on pas se convertir à la Vie qui bouillonne dans un jeune qui réussit à se sortir d’une jeunesse mal engagée ; dans un peuple qui réussit à prendre son destin en main ; dans un héros d’aujourd’hui ou de l’histoire qui donne sa vie pour plus de justice ou pour sauver un frère ? Ne pouvons-nous pas nous aussi choisir la Vie, avoir foi en la Vie, c’est-à-dire au règne de l’amour qui se déploie petit à petit sous nos yeux ? Ne peut-on pas se convertir à cette Foi en la Vie ? Ce que les chrétiens nomment le Règne de Dieu en marche…

Convertissez-vous à l’Espérance !

De retour depuis peu en France, je suis marqué par le pessimisme ambiant. D’aucuns me diront qu’il est tout à fait justifié vu « la crise »… peut-être, mais c’est plutôt le sens de la vie et le mode de vie qui me semblent en crise… Il paraît que les Français ont dépensé en moyenne 650 euros pour les fêtes de fin d’année en 2009… en moyenne ! Redire notre espérance chrétienne dans ce contexte, qu’est-ce à dire ? Il y aurait bien des dimensions à souligner de cette espérance, mais celle qui me paraît essentielle, en lien avec ce que j’évoquais plus haut sur la foi en la Vie, consiste à témoigner que la conversion est toujours possible – non pas tant la conversion des mœurs, qui est seconde, bien qu’elle ne soit pas secondaire – mais le fait que le retour sur le chemin de la Vie soit toujours possible. Se convertir, dans l’acception du prophétisme de l’Ancien Testament, signifie changer de direction… Les rencontres entre Jésus et les humains, pécheurs, sont exemplaires en ce domaine. Jésus remet chacun en contact avec la Vérité, avec la Vie, avant de l’inviter à convertir son agir… Or c’est là le cœur de l’Évangile : croire que la Vie est plus forte que toute mort, mettre son espérance dans un retour toujours possible dans la Vie, malgré toutes nos infidélités, nos médiocrités, nos misères et même toute mort… Car Dieu,  qui est la source de la Vie, espère, contre toute espérance, que nous acceptions de faire alliance avec lui au service de la Vie ! L’Avent, ce temps d’attente de l’avènement définitif de la Vie nous y invite : convertissez-vous à l’Espérance !

Convertissez-vous à l’Amour !

Encore une drôle de formulation… Elle me vient, en fait, d’une mise en perspective des façons de faire de Jean-Baptiste et de Jésus. Jean-Baptiste demeure, malgré tout, du côté de l’Ancien Testament : il exige de ceux qui viennent à lui de produire un bon fruit : « Engeance de vipère, qui vous a montré le moyen d’échapper à la colère qui vient ? Produisez donc du fruit qui témoigne de votre conversion ! » (Mt 3,8) Il ne peut offrir qu’un baptême dans l’eau, qui se situe du côté d’une démarche de pénitence et d’un désir de changement de mœurs grâce à sa propre volonté.  Les rencontres avec Jésus ne sont pas du même ordre : d’abord il accueille tout le monde, et principalement les pécheurs, et il les baptise dans le feu de l’Esprit, c’est-à-dire qu’il les remet debout, qu’il guérit leurs blessures et qu’il les rend, de nouveau, capables d’aimer. Dans ce baptême de feu, chacun vient puiser à la source originelle de l’Amour qui rend capable d’aimer à son tour. Se convertir à l’Amour, ne relève donc pas d’une décision volontariste qui consisterait à « vouloir aimer » mais d’une démarche humble et confiante, pour sortir de soi-même et se tourner vers la source de l’Amour, de la Vie, du Bien, du Beau, du Bon pour devenir capables, à notre tour, d’aimer, de servir la Vie, le Bien, le Beau, le Bon !

Oui, en ce temps de l’Avent, en ce temps d’attente de l’avènement de la Vie en plénitude,

le Christ nous l’assure et nous en donne les moyens,

nous sommes toujours capables de réorienter notre chemin et de nous convertir à la Vie !

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7 réponses à Se convertir à la Vie !

  1. Monique dit :

    Chers amis,
    Profitons de l’absence du P. Benoît pour « torturer » son commentaire de l’évangile de dimanche, le 5 décembre. À ce que je vois cependant, il n’y a pas foule, cette fois-ci, pour laisser un commentaire au sien… ! Ne serait-ce pas parce que l’évangile est hyper stressant ? Le commentaire de Benoît est empreint de générosité et d’espérance mais l’évangile, lu au pied de la lettre, est stressant, non ? Depuis jeudi, date à laquelle nous avons reçu le commentaire de P. Benoît, je cherche à distinguer certaines des notions clés qui pourraient m’ouvrir la voie, et je nage en pleine brume. En fait, je me rends compte que c’est le mot « vie » qui me fait écran. Même écrit avec un grand V, le mot vie reste obscur. Il est obscur ou bien c’est moi qui suis aveugle et ignorante…
    Dans mon livre à moi (!!), et dans le ‘De anima’ d’Aristote (!), la « vie » signifie le contraire de la mort. Et la mort, c’est le cadavre, i.e. le même corps mais là, parmi les choses, inerte, inconscient, insensible. Donc, la « vie », c’est le mouvement, à savoir : la croissance, la nutrition, le déplacement dans l’espace, la sensation, la sortie vers l’autre dans l’amour et dans la connaissance, etc. Or, à y regarder de près, toutes ces sortes de mouvements ont un « en vue de quoi ». Aristote propose que « ce » en vue de quoi le vivant se meut – et se meut par lui-même -, c’est la réalisation de sa nature : devenir une plante pour la plante, ou un animal pour l’animal ; et pour l’homme…(?), il ne le dit pas…
    Bon. Que peut bien vouloir dire alors « Convertissez-vous ! » Peut-être que la réponse se trouve dans ces mots du P. Benoît : « Il ne nous demande pas de nous convertir à l’existence de l’au-delà, à l’existence d’un Dieu lointain, mais de changer notre regard sur le monde pour y déceler un projet, un mouvement de Vie en train de se réaliser, en nous et autour de nous. » – – Or, le ‘monde’ pour un humain – en tant qu’humain (!) – c’est le monde de l’intelligence. Ce qui exprime notre mouvement de vie, en tant qu’humain, ce n’est pas la nutrition, ce n’est pas la sensation (quoique…), c’est l’intellection (si Aristote a raison)… jusqu’à l’Intelligence éminentissime. L’homme est capable d’une telle visée parce que c’est sa fin, i.e. c’est là ce qui le définit, le ‘ce-en-vue-de-quoi’ est son être-homme. La plante et l’animal sont ‘capables’ de nutrition parce que leur fin c’est de se reproduire ; l’animal, en plus, est capable de sensation pour protéger son corps car il doit, lui, se déplacer pour trouver sa nourriture. Mais nous ? « Convertissez-vous ! » ne voudrait-il pas dire « Réveillez-vous » ? ou bien « Sachez quelle est votre fin et tournez votre regard en sa direction ; considérez-la et tendez-y de toutes vos forces, de tout votre courage, avant de mourir, grands dieux ! » À celui qui demanderait : « Pourquoi ? », l’évangile répondrait sans doute : « Parce qu’il y a une autre sorte de vie à laquelle vous, les hommes, en tant qu’hommes, vous êtes destinés ». Ou plutôt : « Une autre vie, un autre monde, vous appartient comme votre ‘nature’ ». Tout le reste de l’évangile, tout ce que dit le commentaire du P. Benoît sont des instruments de séduction (!!). Remarquons toutefois les mots que Benoît utilise : « pour y déceler un ‘projet’ », un « ‘mouvement’ » de « Vie ‘en train de se réaliser’ », « ‘en nous’ et ‘autour de nous’ »…
    Voilà peut-être pourquoi, pour moi, cette notion de ‘notre nature’ me convaincrait déjà. Et vous ? Évidemment, j’ai été élevée avec Platon et Aristote mais bon, on est tous de la même famille, à ce qu’il semble, la famille de la Vérité et du Sens ; non ?

  2. Josée dit :

    Convertissez-vous à la Vie, avec un grand V, ce qui évoque pour moi une sorte d’élévation de l’âme. La vie au 2e degré.

    Le P. Benoit précise: Ce que les chrétiens nomment le Règne de Dieu en marche…
    Il n’est pas tout a fait jésuite malgré tout… (le « que ton règne vienne des assomptionnistes) 😉

    C’est ici et maintenant que nous pouvons vivre cette Vie de bonheur qui est notre héritage. Il s’agit de voir le bonheur à la bonne place, d’où la conversion.
    « Il ne nous demande pas de nous convertir à l’existence de l’au-delà, à l’existence d’un Dieu lointain, mais de changer notre regard sur le monde pour y déceler un projet, un mouvement de Vie en train de se réaliser, en nous et autour de nous. »

    Une religieuse dont j’ai oublié le nom (supérieure des filles de la Sagesse) disait que l’Église devrait laisser la théologie de la rédemption pour se tourner vers une théologie de la création et de la gratitude. Voir le Beau, le Bien , le Bon en nous et autour de nous et travailler à préserver et faire fructifier ce monde qui est notre héritage etcelui que nous laisserons à nos enfants.

    Monique dit: « Or, le ‘monde’ pour un humain – en tant qu’humain (!) – c’est le monde de l’intelligence. »
    L’intelligence c’est bien, c’est même fort utile, mais il ne faut pas oublier le coeur.
    L’esssentiel est invisible aux yeux, on ne voit bien qu’avec le coeur, dit le Petit Prince de St-Exupéry.

    • Monique dit :

      Grand merci, Josée, pour ce beau commentaire. Et merci de vous arrimer avec les autres. C’est peut-être ça le « règne de Dieu en marche », soit la parole partagée, la recherche commune, etc. Vous dites des choses très belles et stimulantes ! Puis-je me permettre une petite nuance ? Il est courant de nos jours de confondre l’intelligence et la raison : la raison calcule, suppute, organise, prévoit, crée des systèmes, etc. ; mais l’intelligence, il faut la voir comme une lumière intérieure, une sorte d’oeil de l’âme. L’intelligence « réapparaît » depuis quelques années dans le monde de la pensée après avoir été « oubliée » pendant 400 ans, soit depuis notre (toujours) cher Descartes. Or cette intelligence, elle est propre à l’homme en ce qu’elle ne va pas sans la sensibilité, le « coeur » comme vous dites ; elle ne va pas sans la capacité de « voir » le beau, « désirer » le bien et le bon. Bref, elle ne va pas sans la sensibilité, je crois. Pas un seul animal ne s’arrête pour regarder le beau paysage, le beau lever de soleil, la belle fleur – encore moins le beau geste, la belle attention… ! – Alors que les oeuvres de la raison peuvent tout aussi bien être confiées aux mathématiques, aux ordinateurs, aux statistiques, cette lumière qu’est l’intelligence n’appartient qu’à nous, humains ; et donc, nous caractérise…

      Vous rappelez, tout à fait à-propos, la célèbre phrase de Saint-Ex : « L’essentiel est invisible aux yeux, on ne voit bien qu’avec le coeur ». Si, en effet, l’essentiel est invisible aux yeux de la vision sensible, – parce que l’essentiel n’est pas « visible » comme l’est cet ordinateur sur lequel je tape en ce moment -, quelle autre faculté aurions-nous alors pour « voir » cet essentiel ? Une proposition : le « coeur » est peut-être ici synonyme de « désir » : on ne voit que si nous désirons très fort voir. Et ce désir, c’est peut-être lui qui allume (au sens respectable du terme ! !), disons « sollicite », plutôt, l’intelligence afin qu’elle projette sa lumière sur les choses, sur l’essentiel des choses. En même temps, il est à remarquer que l’animal aussi désire ; il ne reste plus que l’intelligence qui soit propre à nous. — Ce raisonnement fait-il sens ? — Vous connaissez sans doute ce conte esquimau qui dit quelque chose comme :« Le corbeau dans la nuit noire désira la lumière, et la terre s’éclaira »…

      • Josée dit :

        Merci Monique de cette nuance.
        Cela m’amène à voir deux parties dans l’intelligence, qui correspondent aux deux cotés du cerveau:
        – le cerveau gauche: intelligence verbale et rationnelle qui « calcule, suppute, organise, prévoit, crée des systèmes », langage parlé et écrit
        – cerveau droit: intelligence non verbale, divergente, intuition, sens artistique, émotions.
        Pourrait-on dire que la philosophie fonctionne davantage avec le cerveau gauche et la mystique avec le cerveau droit?

        Personnellement je crois que les animaux sont aussi pourvus d’une certaine intelligence. Il n’y a qu’a taper Intelligence animale sur Google ou sur Écosia (le moteur de recherche vert) pour en avoir de multiples exemples. Mais je ne vais pas m’étendre sur ce sujet, car ce n’est pas en lien avec le texte de Benoit.

  3. Anne-Marie dit :

    Dans un mot que j’écrivais à Monique ce matin, je lui disais que c’était sa faute si je n’avais pas encore écrit cette semaine. Les questions soulevées sont bien trop grandes pour moi!! Et si Aristote s’en mêle en plus! Je savais très bien ce qu’était la Vie avant cette semaine.

    D’accord, d’accord, peut-être pas…

    Je vous avertis, ce qui suit est un travail en cours. Ma réflexion sera confuse je le crains. Vous serez indulgeants?

    J’ai réfléchis à l’espérance. Je me suis dit que si le frère Benoit parlait dans un même commentaire, et de la Vie, et de l’espérance, ce n’était certainement pas pour rien. Peut-être ces deux notions sont-elles inséparables? Peut-être que se convertir à la Vie, c’est croire encore que les choses peuvent changer pour le mieux, croire en l’humain, en sa bonté, malgré ses faiblesses. Ne pas se résigner déjà à une Vie qui serait en deça de nos possibilités en tant qu’humain. Je n’aurais pas eu le réflexe d’opposer la Vie à la mort, comme le fait Monique, et comme le faisait Aristote. Et pourtant, il me semble maintenant que ce serait bien naturel. Mais ma réflexion me mènera-t-elle à cela? Avec la philo, on sait jamais!

    Le coeur de l’évangile, dit Benoit, c’est «croire que la Vie est plus forte que toute mort». De quoi parle-t-on ici? Que signifie «toute mort»? Est-ce cette mort opposée à la Vie? Le cadavre? Si oui, alors la Vie, parce qu’elle continue après la mort de chaque personne, serait plus forte que la mort? Mais est-ce cela que l’on entend par «toute mort»? Est-ce que je vais trop loin, ou alors le chemin que j’emprunte est-il mauvais?

    Spontanément, «toute mort» pour moi, ça m’a fait penser à ce qui dans nos vies n’est pas «vivants». Pas clair n’est-ce pas?
    «Passer» par l’espoir pour comprendre la Vie semble me mener, par un chemin plus long peut-être, là où Monique a commencé sa réflexion. Vais-je encore aboutir à Aristote? «Toute mort», cela peut-il nous renvoyer à ces morts dans nos vies, à ces possibilités que nous ignorons, à ces prodiges que notre nature nous permettrait, mais que nous ne tentons pas d’actualiser ? Ne pas tendre vers la fin inscrite dans notre nature (dans les commentaires précédents il est question d’intelligence), refuser une vie tournée vers l’intelligible, cela ne dénote-t-il pas un refus de «déceler des projets» dans notre monde, d’être réellement ce que nous devons être, bref de vivre? Quand Einstein disait que nous étions morts bien que vivants, il ne parlait pas du cadavre.

    Si nous pouvons encore espérer, cela ne peut-il pas surpasser la mort en ce sens?

    Se convertir, c’est peut-être se réveiller. Mais se réveiller, cela pourrait-il être d’espérer, espérer que notre vie ne se limite pas à celle de l’animal? Que nos faiblesses ne perdront pas notre nature?

    Je vous avais dit que ce serait confus. Aidez-moi. Ce n’est pas le mot «Vie» qui me pose problème maintenant, c’est le mot «mort». Encore qu’il pourrait s’agir d’un même problème. Ouf!

  4. Anne-Marie dit :

    Je dois vous mentionner (parce que ça me fera du bien de le dire et que cela m’empêchera peut-être de balancer mon ordi par la fenêtre), qu’il y a une heure j’ai perdu le commentaire que j’avais mis une heure à écrire. Je viens de réécrire en partie ce que j’avais fait, mais il n’a pas le même goût, il n’a pas la spontanéité du précédent. Alors soyez d’autant plus indulgeants, je le crois encore plus confus que le premier.

    • Monique dit :

      D’abord, Anne-Marie, ton commentaire donne déjà à penser – oups, je suis en train de faire une Heidegger de moi ! Et puis, commence par écrire ton texte sur Word et transfère-le sur le blog en ayant soin de ne pas quitter le blog sans avoir cliqué sur « Laisser un commentaire » tout en bas de la page. – Je te dis ça avec toute la mauvaise foi de quelqu’un qui vient tout juste de faire le contraire et d’effacer ce même petit message que j’écris maintenant en n’ayant pas pris la précaution ni d’écrire d’abord sur Word – je me disais que ça n’était pas nécessaire -, ni de cliquer sur « Laisser un commentaire » tout en bas de la page !

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