La vie ici…

Quelques nouvelles de notre vie au Togo…

Depuis le début du temps pascal nous sommes dans les baptêmes et confirmations… Je vous avais déjà parlé du baptême de vingt petits enfants le jour de Pâques, il fut suivi du baptême d’une trentaine de jeunes et adultes dimanche dernier, toujours à la paroisse de Komah, puis de la confirmation d’une cinquantaine de jeunes et adultes le jeudi de l’Ascension. Ce dimanche, ce sera le tour des baptêmes de jeunes et adultes à notre station secondaire d’Adjorogo : la communauté chrétienne s’agrandit, consciente de ses responsabilités, mais aussi marquée par son manque de ressources…

Baptêmes pascal

Également, la semaine dernière s’est tenue à la paroisse, « la Pâque des jeunes », un temps festif et de ressourcement pour les jeunes : film, chant choral, match de foot…

Les rites funéraires dans l'Islam

Mercredi dernier, nous avons eu une nouvelle conférence, dans le cadre de notre cycle de l’Espace d’Alzon au Centre Culturel Saint Augustin. Elle portait sur les rites funéraires dans l’Islam, quatre intervenants musulmans se sont relayés pour nous présenter cela. La rencontre fut fort intéressante et instructive ! Par exemple, j’ai appris la raison de l’empressement de notre frères musulmans pour mettre en terre leurs défunts (quelques heures après son décès) : si celui-ci est promis au paradis, c’est lui-même qui demande à ses frères de le mettre en terre au plus tôt pour pouvoir bénéficier le plus vite possible des délices promis ; par contre si le défunts est promis à l’enfer, là encore il faut se hâter de le mettre en terre pour qu’il n’importune pas les vivants et subisse sa juste sentence. Dans les deux cas il faut donc se hâter… Une autre découverte, pour moi, fut le fait que les lamentations et les pleurs aggravent la sentence du défunt – peut-être parce qu’ils sont le signe d’un manque de confiance en Dieu et d’acceptation de son heure – … Toujours est-il que cela explique pas mal d’éléments des rites funéraires : une fois encore l’empressement à enterrer les morts, mais aussi  le fait d’écarter les femmes de la mise en terre, car plus susceptibles de pleurer et de se lamenter (sic.)… Bref, tout fut passé en revue depuis l’accompagnement du mourant jusqu’à sa mise en terre en passant par la toilette funéraire… Très instructif…

Dernière nouvelle, nous nous apprêtons à accueillir notre supérieur général, le P. Benoît Grière, et un de ses assistants, le P. Emmanuel Kahindo, en espérant que leur visite nous permettra de redynamiser notre mission ici, mais je vous en dirai plus la semaine prochaine…

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