22 février 2015, 1er dimanche de carême, année B, Mc 1,12-15 /
Les différentes lectures de ce premier dimanche de carême nous invitent à vivre résolument notre baptême ! N’est-ce pas, finalement, ce chemin tout simple que nous avons à emprunter durant les quarante jours qui s’ouvrent devant nous : un temps favorable pour vivre de nouveau pleinement, dans toutes ses dimensions, notre vie chrétienne ? L’aumône, le jeûne et la prière vont guider nos pas pour redynamiser une vie d’Alliance renouvelée (1ère lecture), une vie baptismale engagée (2e lecture) et une vie évangélique restaurée (évangile)!
Une Alliance renouvelée !
« Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre, et que l’arc-en-ciel paraîtra au milieu des nuages, je me souviendrai de mon alliance avec vous et avec tous les êtres vivants. » (Gn 9,14-15) Il faut savoir que ce texte du déluge, qui s’inspire des récits de déluge de la sous-région, ne nous raconte pas un fait historique, mais reprend le mythe, présent dans la plupart des grandes religions, qui met en scène la peur d’une Création qui pourrait être détruite par son Auteur pour diverses raisons. Or le récit biblique du déluge est à l’opposé d’un texte menaçant et de la figure d’un Dieu punisseur. Il nous parle, au contraire, d’une Alliance (mot qui revient cinq fois dans notre texte) et d’une promesse : « Aucun être vivant ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. » (Gn 9,11) Ce récit proclame donc que, contrairement à certaines idées, les catastrophes naturelles ne sont pas envoyées par Dieu ! Et nous prenons d’ailleurs, aujourd’hui, de plus en plus conscience que ce sont les humains qui sont à l’origine de bien des catastrophes, soit parce qu’ils les provoquent (réchauffement climatique, déforestation, pollution, bétonnage…), soit car ils ne savent plus vivre avec prudence et respect leur relation à la Création (construction dans des zones dangereuses, concentration de population, exploitation à outrance des ressources naturelles…) Saisirons-nous ce carême pour apprendre à vivre de façon renouvelée notre Alliance avec Dieu, avec nos frères, avec la Création dans toutes ses composantes ?
Une vie baptismale engagée !
« Être baptisé, ce n’est pas être purifié de souillures extérieures, mais s’engager envers Dieu avec une conscience droite, et participer ainsi à la résurrection de Jésus Christ. » (1P3, 21) Voici une belle présentation de la vie baptismale et un beau programme pour ce carême qui nous prépare au temps pascal. Pour participer à la résurrection de Jésus Christ, il nous faut vivre pleinement notre vie baptismale. Mettre en œuvre ce que nous avons reçu à notre baptême : une vie renouvelée et sauvée, de multiples dons de l’Esprit, la mission d’être prêtre, prophète et roi. Voilà donc une question toute simple au début de ce carême : comment puis-je mieux m’engager envers Dieu avec une conscience droite durant ce carême, de façon à faire toujours plus mienne la vie du Ressuscité ?
Une vie évangélique restaurée !
« Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle (à l’Évangile) ! » (Mc1, 15) La conversion demandée est double : d’une part, vivre une vie plus conforme à la volonté de Dieu, plus juste, plus fraternelle, plus vraie, etc. ; d’autre part, il s’agit de croire à la Bonne Nouvelle. C’est-à-dire de se savoir aimé et sauvé par Jésus Christ, de croire que vraiment il est mort et ressuscité pour nous, qu’il est à nos côtés, qu’il a vaincu toute forme de mal et même la mort et nous prépare une demeure dans la maison de son Père. La vie chrétienne n’est pas d’abord une vie morale bonne (ça, c’est vrai pour bien des religions et bien des philosophies), mais être chrétien, c’est d’abord croire à la Bonne Nouvelle de Jésus Christ ! Y croire, c’est-à-dire adhérer à la vie du Christ ressuscité, et donc changer notre façon de vivre : c’est là, dans un second temps, où intervient la dimension morale de notre vie chrétienne. Voilà pourquoi le carême associe aumône, jeûne et prière… Il s’agit de vivre une vie plus fraternelle, certes, mais fondée sur une intimité plus grande avec le Seigneur, pour que sa vie même de ressuscité irrigue notre vie.
Ce temps de carême n’est donc pas un temps hors norme dans nos vies, à marquer d’exploits ascétiques extraordinaires, sans lendemain… C’est un temps d’entrainement, pour mieux vivre ce que nous avons à vivre tout au long de notre vie :
Une Alliance renouvelée !
Une vie baptismale engagée !
Une vie évangélique restaurée !
Bref, convertissons-nous et vivons notre baptême !
Convertissez-vous et vivez votre baptême !
22 février 2015, 1er dimanche de carême, année B, Mc 1,12-15 /
Les différentes lectures de ce premier dimanche de carême nous invitent à vivre résolument notre baptême ! N’est-ce pas, finalement, ce chemin tout simple que nous avons à emprunter durant les quarante jours qui s’ouvrent devant nous : un temps favorable pour vivre de nouveau pleinement, dans toutes ses dimensions, notre vie chrétienne ? L’aumône, le jeûne et la prière vont guider nos pas pour redynamiser une vie d’Alliance renouvelée (1ère lecture), une vie baptismale engagée (2e lecture) et une vie évangélique restaurée (évangile)!
Une Alliance renouvelée !
« Lorsque je rassemblerai les nuages au-dessus de la terre, et que l’arc-en-ciel paraîtra au milieu des nuages, je me souviendrai de mon alliance avec vous et avec tous les êtres vivants. » (Gn 9,14-15) Il faut savoir que ce texte du déluge, qui s’inspire des récits de déluge de la sous-région, ne nous raconte pas un fait historique, mais reprend le mythe, présent dans la plupart des grandes religions, qui met en scène la peur d’une Création qui pourrait être détruite par son Auteur pour diverses raisons. Or le récit biblique du déluge est à l’opposé d’un texte menaçant et de la figure d’un Dieu punisseur. Il nous parle, au contraire, d’une Alliance (mot qui revient cinq fois dans notre texte) et d’une promesse : « Aucun être vivant ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. » (Gn 9,11) Ce récit proclame donc que, contrairement à certaines idées, les catastrophes naturelles ne sont pas envoyées par Dieu ! Et nous prenons d’ailleurs, aujourd’hui, de plus en plus conscience que ce sont les humains qui sont à l’origine de bien des catastrophes, soit parce qu’ils les provoquent (réchauffement climatique, déforestation, pollution, bétonnage…), soit car ils ne savent plus vivre avec prudence et respect leur relation à la Création (construction dans des zones dangereuses, concentration de population, exploitation à outrance des ressources naturelles…) Saisirons-nous ce carême pour apprendre à vivre de façon renouvelée notre Alliance avec Dieu, avec nos frères, avec la Création dans toutes ses composantes ?
Une vie baptismale engagée !
« Être baptisé, ce n’est pas être purifié de souillures extérieures, mais s’engager envers Dieu avec une conscience droite, et participer ainsi à la résurrection de Jésus Christ. » (1P3, 21) Voici une belle présentation de la vie baptismale et un beau programme pour ce carême qui nous prépare au temps pascal. Pour participer à la résurrection de Jésus Christ, il nous faut vivre pleinement notre vie baptismale. Mettre en œuvre ce que nous avons reçu à notre baptême : une vie renouvelée et sauvée, de multiples dons de l’Esprit, la mission d’être prêtre, prophète et roi. Voilà donc une question toute simple au début de ce carême : comment puis-je mieux m’engager envers Dieu avec une conscience droite durant ce carême, de façon à faire toujours plus mienne la vie du Ressuscité ?
Une vie évangélique restaurée !
« Convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle (à l’Évangile) ! » (Mc1, 15) La conversion demandée est double : d’une part, vivre une vie plus conforme à la volonté de Dieu, plus juste, plus fraternelle, plus vraie, etc. ; d’autre part, il s’agit de croire à la Bonne Nouvelle. C’est-à-dire de se savoir aimé et sauvé par Jésus Christ, de croire que vraiment il est mort et ressuscité pour nous, qu’il est à nos côtés, qu’il a vaincu toute forme de mal et même la mort et nous prépare une demeure dans la maison de son Père. La vie chrétienne n’est pas d’abord une vie morale bonne (ça, c’est vrai pour bien des religions et bien des philosophies), mais être chrétien, c’est d’abord croire à la Bonne Nouvelle de Jésus Christ ! Y croire, c’est-à-dire adhérer à la vie du Christ ressuscité, et donc changer notre façon de vivre : c’est là, dans un second temps, où intervient la dimension morale de notre vie chrétienne. Voilà pourquoi le carême associe aumône, jeûne et prière… Il s’agit de vivre une vie plus fraternelle, certes, mais fondée sur une intimité plus grande avec le Seigneur, pour que sa vie même de ressuscité irrigue notre vie.
Ce temps de carême n’est donc pas un temps hors norme dans nos vies, à marquer d’exploits ascétiques extraordinaires, sans lendemain… C’est un temps d’entrainement, pour mieux vivre ce que nous avons à vivre tout au long de notre vie :
Une Alliance renouvelée !
Une vie baptismale engagée !
Une vie évangélique restaurée !
Bref, convertissons-nous et vivons notre baptême !