26 avril 2015, 4e dimanche de Pâques, année B, Jn 10,11-18 /
« Je suis le bon pasteur… et je donne ma vie pour mes brebis. » (Jn 10,14-15) Voilà celui qui est digne de confiance : celui qui donne librement sa vie pour les autres ! De celui-ci on peut, sans crainte, devenir disciple ! Dans notre monde souvent en manque de repères, face à tous ceux qui promettent le bonheur -les publicistes, les vendeurs, les politiciens, les spécialistes du développement personnel, les féticheurs, les charlatans, les gourous, les intégristes…- voici un critère sûr : celui qui veut nous indiquer la route à suivre, est-il digne de confiance, est-il prêt à donner sa vie pour les autres ou préfère-t-il que l’on donne sa vie pour lui ? L’évangile de ce jour précise encore la figure du guide digne de confiance : il est bon, il est vrai, il connaît… Désirons-nous vivre à sa ressemblance ?
Il donne sa vie parce qu’il est bon !
« Je suis le bon pasteur. » La bonté : quelle belle valeur humaine et évangélique ! Les évangélistes nous rapportent régulièrement ces scènes où Jésus fut saisi de pitié, où son cœur se laisse attendrir, où il donne son temps sans compter, où il cherche à rejoindre chacun indépendamment de sa situation ou de son origine… Autant de façons de parler de sa bonté ! Nous ne craignons donc rien à nous confier totalement à la bonté du Seigneur. Mais il s’agit aussi de passer à une autre étape et, en tant que membres du Christ ressuscité, nous avons à faire preuve de la même bonté ou, plutôt, à laisser Sa bonté pour tout être humain agir à travers nous. Bien sûr, celui qui est bon sait qu’il peut se faire avoir, qu’on peut profiter de lui, qu’il est un peu naïf, mais cela n’entame en rien sa bonté foncière. Le Christ, mais aussi certaines personnes autour de nous illustrent cette bonté, ils nous disent qu’elle est possible… Désirons-nous, nous aussi, cultiver la bonté, la bienveillance, la tendresse ? Notre pape nous le rappelle sans cesse : « Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse ! »
Il donne sa vie parce qu’il est vrai !
« Je suis le vrai berger. » La vérité : voilà une autre valeur souvent mise à mal ! Pour aboutir à ses fins, on s’arrange facilement avec la vérité. On le voit bien à l’époque de Jésus, lorsqu’il dit par exemple : « Les scribes et les pharisiens se sont assis sur la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent ; mais n’imitez pas leurs actions, car ils disent et ne font pas. » (Mt 23,2-3) On le voit encore plus aujourd’hui, avec une vie tellement déconnectée de la réalité, que l’on vit facilement dans l’illusion ! Jésus, lui, agit dans la vérité, il est La vérité. C’est justement parce qu’il n’a pas accepté de dire autre chose que la vérité, qu’il fut condamné à mort ! Ce n’est pas un faux prophète, ni un faux témoin, ni même un faux guide… Il ne caresse pas les gens dans le sens du poil, que ces gens soient ses opposants, ses disciples ou les pécheurs à qui il pardonne. Mais il annonce la vérité toujours dans une démarche de charité : « Père pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font ! » (Lc 23,34) Sommes-nous, comme membres du Christ, désireux d’agir toujours dans la vérité et non dans la duplicité ? Il ne s’agit pas ici de prétendre détenir la vérité unique et de la « cracher » à la face des gens : rien de moins évangélique ! Mais de rechercher sans cesse l’attitude vraie, inspirée par le Christ et de la vivre dans la charité ! Cette attitude va de pair avec le don de soi !
Il donne sa vie parce qu’il connaît.
Il connaît ses brebis et il connaît le Père… C’est-à-dire qu’il vit une relation d’intimité, aussi bien avec son Père qu’avec ceux qui lui sont confiés. Il les connait de l’intérieur. Il sait que le Père est tout amour et qu’il a besoin que son Fils transmette son amour totalement, jusqu’au don de lui-même ! Par ailleurs, il connaît la faiblesse et la fragilité des êtres humains qui lui sont confiés. Il sait qu’ils le trahiront, qu’ils lui feront de belles promesses non tenues. Il sait que le péché, bien souvent, les domine et qu’ils font le mal qu’ils ne voudraient pas faire alors que le bien qu’ils voudraient faire, ils ne le font pas… Le Seigneur connaît tout cela, et c’est pour cela qu’il donne sa vie. D’une part, connaissons-nous suffisamment le Père, et, d’autre part, connaissons-nous aussi suffisamment nos frères et sœurs, pour que cette connaissance intime de leurs grandeurs et de leurs misères inspire notre amour, notre bienveillance et éloigne de nous tout jugement hâtif ? Cette connaissance intime nous guidera alors dans le don total de nous-même pour le bonheur du Père et le bonheur de nos frères.
Oui, le Seigneur donne sa vie pour celles et ceux qui lui sont confiés,
Car il est bon, il est vrai et il connaît…
Comme membres du Christ ressuscité,
Désirons-nous vivre cette ressemblance-là ?
Donner librement sa vie !
« Je suis le bon pasteur… et je donne ma vie pour mes brebis. » (Jn 10,14-15) Voilà celui qui est digne de confiance : celui qui donne librement sa vie pour les autres ! De celui-ci on peut, sans crainte, devenir disciple ! Dans notre monde souvent en manque de repères, face à tous ceux qui promettent le bonheur -les publicistes, les vendeurs, les politiciens, les spécialistes du développement personnel, les féticheurs, les charlatans, les gourous, les intégristes…- voici un critère sûr : celui qui veut nous indiquer la route à suivre, est-il digne de confiance, est-il prêt à donner sa vie pour les autres ou préfère-t-il que l’on donne sa vie pour lui ? L’évangile de ce jour précise encore la figure du guide digne de confiance : il est bon, il est vrai, il connaît… Désirons-nous vivre à sa ressemblance ?
Il donne sa vie parce qu’il est bon !
« Je suis le bon pasteur. » La bonté : quelle belle valeur humaine et évangélique ! Les évangélistes nous rapportent régulièrement ces scènes où Jésus fut saisi de pitié, où son cœur se laisse attendrir, où il donne son temps sans compter, où il cherche à rejoindre chacun indépendamment de sa situation ou de son origine… Autant de façons de parler de sa bonté ! Nous ne craignons donc rien à nous confier totalement à la bonté du Seigneur. Mais il s’agit aussi de passer à une autre étape et, en tant que membres du Christ ressuscité, nous avons à faire preuve de la même bonté ou, plutôt, à laisser Sa bonté pour tout être humain agir à travers nous. Bien sûr, celui qui est bon sait qu’il peut se faire avoir, qu’on peut profiter de lui, qu’il est un peu naïf, mais cela n’entame en rien sa bonté foncière. Le Christ, mais aussi certaines personnes autour de nous illustrent cette bonté, ils nous disent qu’elle est possible… Désirons-nous, nous aussi, cultiver la bonté, la bienveillance, la tendresse ? Notre pape nous le rappelle sans cesse : « Nous ne devons pas avoir peur de la bonté, et même pas non plus de la tendresse ! »
Il donne sa vie parce qu’il est vrai !
« Je suis le vrai berger. » La vérité : voilà une autre valeur souvent mise à mal ! Pour aboutir à ses fins, on s’arrange facilement avec la vérité. On le voit bien à l’époque de Jésus, lorsqu’il dit par exemple : « Les scribes et les pharisiens se sont assis sur la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent ; mais n’imitez pas leurs actions, car ils disent et ne font pas. » (Mt 23,2-3) On le voit encore plus aujourd’hui, avec une vie tellement déconnectée de la réalité, que l’on vit facilement dans l’illusion ! Jésus, lui, agit dans la vérité, il est La vérité. C’est justement parce qu’il n’a pas accepté de dire autre chose que la vérité, qu’il fut condamné à mort ! Ce n’est pas un faux prophète, ni un faux témoin, ni même un faux guide… Il ne caresse pas les gens dans le sens du poil, que ces gens soient ses opposants, ses disciples ou les pécheurs à qui il pardonne. Mais il annonce la vérité toujours dans une démarche de charité : « Père pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font ! » (Lc 23,34) Sommes-nous, comme membres du Christ, désireux d’agir toujours dans la vérité et non dans la duplicité ? Il ne s’agit pas ici de prétendre détenir la vérité unique et de la « cracher » à la face des gens : rien de moins évangélique ! Mais de rechercher sans cesse l’attitude vraie, inspirée par le Christ et de la vivre dans la charité ! Cette attitude va de pair avec le don de soi !
Il donne sa vie parce qu’il connaît.
Il connaît ses brebis et il connaît le Père… C’est-à-dire qu’il vit une relation d’intimité, aussi bien avec son Père qu’avec ceux qui lui sont confiés. Il les connait de l’intérieur. Il sait que le Père est tout amour et qu’il a besoin que son Fils transmette son amour totalement, jusqu’au don de lui-même ! Par ailleurs, il connaît la faiblesse et la fragilité des êtres humains qui lui sont confiés. Il sait qu’ils le trahiront, qu’ils lui feront de belles promesses non tenues. Il sait que le péché, bien souvent, les domine et qu’ils font le mal qu’ils ne voudraient pas faire alors que le bien qu’ils voudraient faire, ils ne le font pas… Le Seigneur connaît tout cela, et c’est pour cela qu’il donne sa vie. D’une part, connaissons-nous suffisamment le Père, et, d’autre part, connaissons-nous aussi suffisamment nos frères et sœurs, pour que cette connaissance intime de leurs grandeurs et de leurs misères inspire notre amour, notre bienveillance et éloigne de nous tout jugement hâtif ? Cette connaissance intime nous guidera alors dans le don total de nous-même pour le bonheur du Père et le bonheur de nos frères.
Oui, le Seigneur donne sa vie pour celles et ceux qui lui sont confiés,
Car il est bon, il est vrai et il connaît…
Comme membres du Christ ressuscité,
Désirons-nous vivre cette ressemblance-là ?