14 juin 2015, 11ème dimanche ordinaire, année B, Mc 4, 26-34 /
Confiance ! Voilà bien le mot qui convient pour les lectures de ce dimanche.
Confiance pour ici-bas !
Le prophète Ézéchiel qui écrit durant l’exil du peuple juif à Babylone, apporte une parole d’espérance. La situation était on ne peut plus critique : plus de Terre, plus de Roi, plus de Temple et l’exil sur une terre étrangère ! Le beau cèdre, on dirait un baobab chez-nous, symbole d’un royaume solide, a été abattu. Eh bien, c’est au cœur de cette détresse que le prophète annonce la restauration du royaume, le retour en terre promise, le « jeune rameau » qui redeviendra un « cèdre magnifique ». Pensons à nos États qui se construisent avec difficulté, à tous les exilés, les déplacés, les déportés en Terre Africaine… Ne restons pas accablés par les épreuves, mais voyons les jeunes rameaux, les signes d’espérance, les nouvelles générations qui grandissent et les promesses d’un avenir meilleur, dès ici-bas !
Confiance en la véritable vie à venir !
Saint Paul nous parle également de la confiance avec une autre dimension : « Nous avons pleine confiance, tout en sachant que nous sommes en exil loin du Seigneur tant que nous habitons dans ce corps. » Oui, nous sommes en exil ici-bas et nous ne trouverons notre véritable repos, notre véritable patrie qu’en Dieu seul. Sommes-nous frustrés, insatisfaits, en désir d’une vie meilleure ? C’est bien normal, puisque nous ne sommes que de passage sur cette Terre. Mais nous cheminons dans la foi et l’espérance même si nous n’y voyons pas toujours très clair (cf. 2Co 5,7).
Confiance qui nous met en marche !
Cette double confiance, pour ici-bas et pour une vie de plénitude à venir, nous prémunit d’une attente passive ou d’un désengagement du monde. Bien au contraire, connaissant le désir de Dieu pour notre monde et connaissant le but de notre route, nous pouvons marcher, joyeux, et retrousser les manches pour agir de conserve avec le Seigneur qui, lui, agit de toute façon : « Nuit et jour, que l’homme dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment ! » (Mc 4,27)
Confiance, Dieu a agi dans le passé, il agit aujourd’hui et il agira dans le futur ! Il ne nous reste qu’à prendre toute notre part dans ce dessein bienveillant, mais pas toujours visible, du Maître de l’histoire !
Ce contenu a été publié dans
Commentaires de l'évangile dominical. Vous pouvez le mettre en favoris avec
ce permalien.
Confiance, Dieu agit !
14 juin 2015, 11ème dimanche ordinaire, année B, Mc 4, 26-34 /
Confiance ! Voilà bien le mot qui convient pour les lectures de ce dimanche.
Confiance pour ici-bas !
Le prophète Ézéchiel qui écrit durant l’exil du peuple juif à Babylone, apporte une parole d’espérance. La situation était on ne peut plus critique : plus de Terre, plus de Roi, plus de Temple et l’exil sur une terre étrangère ! Le beau cèdre, on dirait un baobab chez-nous, symbole d’un royaume solide, a été abattu. Eh bien, c’est au cœur de cette détresse que le prophète annonce la restauration du royaume, le retour en terre promise, le « jeune rameau » qui redeviendra un « cèdre magnifique ». Pensons à nos États qui se construisent avec difficulté, à tous les exilés, les déplacés, les déportés en Terre Africaine… Ne restons pas accablés par les épreuves, mais voyons les jeunes rameaux, les signes d’espérance, les nouvelles générations qui grandissent et les promesses d’un avenir meilleur, dès ici-bas !
Confiance en la véritable vie à venir !
Saint Paul nous parle également de la confiance avec une autre dimension : « Nous avons pleine confiance, tout en sachant que nous sommes en exil loin du Seigneur tant que nous habitons dans ce corps. » Oui, nous sommes en exil ici-bas et nous ne trouverons notre véritable repos, notre véritable patrie qu’en Dieu seul. Sommes-nous frustrés, insatisfaits, en désir d’une vie meilleure ? C’est bien normal, puisque nous ne sommes que de passage sur cette Terre. Mais nous cheminons dans la foi et l’espérance même si nous n’y voyons pas toujours très clair (cf. 2Co 5,7).
Confiance qui nous met en marche !
Cette double confiance, pour ici-bas et pour une vie de plénitude à venir, nous prémunit d’une attente passive ou d’un désengagement du monde. Bien au contraire, connaissant le désir de Dieu pour notre monde et connaissant le but de notre route, nous pouvons marcher, joyeux, et retrousser les manches pour agir de conserve avec le Seigneur qui, lui, agit de toute façon : « Nuit et jour, que l’homme dorme ou qu’il se lève, la semence germe et grandit, il ne sait comment ! » (Mc 4,27)
Confiance, Dieu a agi dans le passé, il agit aujourd’hui et il agira dans le futur ! Il ne nous reste qu’à prendre toute notre part dans ce dessein bienveillant, mais pas toujours visible, du Maître de l’histoire !